Christopher Wool, salle capitulaire, La Charité sur loire © ppc

Christopher Wool, salle capitulaire, La Charité sur loire © ppc

«Dans quelles conditions le patrimoine peut-il engager la création?» interroge Luc Jolivel, homme orchestre de ce chantier gigantesque. Une première réponse est apportée par Christopher Wool (né à Chicago en 1955). Cet artiste contemporain, chantre d’une certain renouveau de la peinture abstraite, a su griffonner avec des lignes de plomb comme un enfant, crayon en main, peut ébouriffer un ciel. Il en résulte ces ponctuations de vie qui semblent interpeler la lumière avec cette force de bourgeon qui contient en germe les fleurs à venir. Le tout est fait avec l’apparente simplicité que prend la nature pour survivre. En fait une prouesse pour rendre la ligne de plomb aussi ductile. Les vitraux ont été conçus et réalisés dans l’atelier du maître verrier bourguignon, Pierre Alain Parot. De belles épures sur un verre transparent soufflé à la bouche, puis cuit avec cette texture de grain opalescent. Elles ornent désormais les deux baies de la salle Mérimée et les trois baies de la salle capitulaire.

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