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Who are the miners ?

Le paradoxe de cette image est de rendre vivant seulement ceux qui ne bougent pas. Les autres filent et passent. Ils ont la texture de matériaux, de corps qui se délitent, peluchent sous la friction du temps. Un corps social qui se défait au profit d’entités individuelles et féminines qui ont peur mais se construisent ? Les bras de la jeune femme immobile au premier plan s’arriment à son corps comme on agrippe un tronc pour ne pas être emporté. Cette stabilité est renforcée par la disposition des trois jeunes femmes placées en triangle dans un équilibre d’une grande stabilité au milieu du flux des corps qui passent.

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